Cécile​ 25 ans

Je pense avoir un soucis de santé mentale depuis la secondaire, je suis à l’université maintenant, *c’est le monde à l’envers (une malade mentale à l’université ?)*, j’ai oublié ce que je voulais écrire, 5 minutes vont s’écouler le temps que je me rappelle… oui voilà : des conflits de loyauté entre mon père et ma mère, une vie de famille perturbée, et on sait à quel point la famille est l’institution la plus importante dans notre société et l’une des valeurs aussi les plus importantes à côté du travail. Alors que je suis née dans une famille précaire qui a divorcé alors que j’avais 3 ans, je n’ai jamais manqué de rien du moins matériellement. J’ai eu mes activités artistiques à l’académie qui m’ont apporté beaucoup. Je suis assez fière de ces années là de mon enfance, car j’étais une très bonne élève que ce soit à la danse classique, au chant, à la diction,… je rêve souvent de retrouver l’esprit vif et clair et la creativité que j’avais à cette époque là. J’aurais aimé qu’on me guide à faire les bons choix et pouvoir avoir quelqu’un à qui confier tout ce qui se tramait dans ma tête, je pense que nous sommes déjà très jeune des philosophes en herbe et avons une autre vision du monde que celle qu’on nous inculque. J’ai toujours eu l’esprit de contradiction et même un impitoyable problème avec l’autorité. Je ne suis pas agressive, mais mes troubles mentaux proviennent sûrement de là. Pour de nombreuses personnes, je suis insupportable, enfin elles ne me l’ont jamais dites, mais je le ressens. Par exemple, quand je vais à la boulangerie et que je suis lente à payer, je me rappelle du roulement du regard de la boulangère, ou alors le mépris dans les yeux de la pharmacienne quand je suis allée chercher une pilule du lendemain, et il n’y a même pas besoin de sortir de chez moi : ma mère, avant que je sois hospitalisée suite à un épisode psychotique, ne comprenait pas que j’avais un soucis, elle m’engueulait tout le temps. Bon ce message est très long, je pense faire un copier/coller pour avoir une trace et parce que je ne suis pas certaine qu’il va passer. D’ailleurs ça c’est un soucis que j’ai : je déteste parler de moi, je ne prends pas de plaisir à le faire et même je culpabilise après m’être trop dévoilée. Je vais m’arrêter là. Il n’y a aucune cohérence dans mon témoignage, merci tout de même de m’avoir lu.

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